mercredi 24 mai 2017

Toujours des questions et pourtant...

Difficile sujet et sans doute pourtant essentiel...
Comment s'organise le lien dans une telle relation  ?
Amitié, Amour, Sexe comment nous en arrangeons-nous ?
Contrat, règles, protocole : oui ou non ? Pourquoi , comment ?
Punition, explication, mot de sûreté, justification, punition, douleur, violence, cuir, contraintes...
Comment vivre son amitié, son amour,  sa soumission, sa féminité?
Comment  être fière et heureuse soumise ?
Comment ce puzzle mêlant vie publique, jardin secret, morale sociale et face sombre se construit-il ?
Si, il est une chose qui n'a pas changé dans ma vision du lien D/s :
c'est la nécessité d'être confiante,
c'est l'obligation de se protéger,
c'est l'impératif respect de ses valeurs,
c'est l'exigence de comprendre, de se comprendre
c'est savoir pourquoi j'accepte ce que certain qualifierait d'inacceptable ?

Je pense très fort que la femme soumise n'a de compte à rendre à personne d'autre qu'à elle même.
Par là, j 'entends que personne ne doit lui imposer le choix de la soumission, que c'est elle qui accepte de devenir la prisonnière volontaire de son Maître.
C est elle qui Lui donne le pouvoir de la posséder, de la contrainte, de la soumettre.

Au fil des expériences, de la passion, du désir jamais cela n'a changé.
La grande question reste : comment choisir de commencer une liaison avec tel ou tel homme.
C est bien là la première pièce du puzzle : avant le Maître c'est l'homme que la femme dominable va rencontrer. Oui, je continue de dire que je suis dominable et pas soumise. Oui car c.est la rencontre de Son Maître qui fait la soumise et pas une soumise qui cherche son Maître.
Et cela se révèle si clairement.
Un exemple de cette évidence : la liste des possibles ou les fameuses limites, les jalons infranchissables . Il me semble que tous les adeptes du D/s savent combien cela va fluctuer...
Ce qui était impossible hier, ne l'est plus et ce qui était inconcevable inacceptable est maintenant envisageable ou du moins ouvert au dialogue.
Si je continue d'avancer sur ce très long chemin à explorer, il me semble que depuis le premier jour , ce qui a rendu cette exploration possible et ce qui continue à le rendre toujours plus fort plus vrai, plus loin c'est que l'immuable se produit.
Le  changement n est possible, la route est envisageable lorsque le socle est solide lorsque la confiance est aveugle. Lorsqu'il est établit que la femme, la soumise, l'animale sont sous la très  haute protection de leur Maître.
Aussitôt dit que je les entends déjà les soumises qui se disent non dépendantes, qui ne demandent pas de protection, qui ne sont pas des " petites choses". Je les entends dire mais je n'en crois rien et pour moi elles mettent la femme en danger lorsqu'elles prétendent être soumise et ne vouloir qu'un Maître.
Je devrais sans doute nuancer mon propos  : je crois que là peut être commence la différence entre les adeptes BDSM et les férus de libertinage ( qui aujourd'hui se réduit à une grande liberté sexuelle sans autre forme philosophique  que la multiplication des partenaires ) qui usent de certaines pratiques BDSM ?
Entendez moi bien, je ne juge pas le libertinage je dis que le BDSM ce n'est pas cela
Ces quelques mots pour vous inviter à me donner votre vision du BDSM ...