Difficile sujet et sans doute pourtant essentiel...
Comment s'organise le lien dans une telle relation ?
Amitié, Amour, Sexe comment nous en arrangeons-nous ?
Contrat, règles, protocole : oui ou non ? Pourquoi , comment ?
Punition, explication, mot de sûreté, justification, punition, douleur, violence, cuir, contraintes...
Comment vivre son amitié, son amour, sa soumission, sa féminité?
Comment être fière et heureuse soumise ?
Comment ce puzzle mêlant vie publique, jardin secret, morale sociale et face sombre se construit-il ?
Si, il est une chose qui n'a pas changé dans ma vision du lien D/s :
c'est la nécessité d'être confiante,
c'est l'obligation de se protéger,
c'est l'impératif respect de ses valeurs,
c'est l'exigence de comprendre, de se comprendre
c'est savoir pourquoi j'accepte ce que certain qualifierait d'inacceptable ?
Je pense très fort que la femme soumise n'a de compte à rendre à personne d'autre qu'à elle même.
Par là, j 'entends que personne ne doit lui imposer le choix de la soumission, que c'est elle qui accepte de devenir la prisonnière volontaire de son Maître.
C est elle qui Lui donne le pouvoir de la posséder, de la contrainte, de la soumettre.
Au fil des expériences, de la passion, du désir jamais cela n'a changé.
La grande question reste : comment choisir de commencer une liaison avec tel ou tel homme.
C est bien là la première pièce du puzzle : avant le Maître c'est l'homme que la femme dominable va rencontrer. Oui, je continue de dire que je suis dominable et pas soumise. Oui car c.est la rencontre de Son Maître qui fait la soumise et pas une soumise qui cherche son Maître.
Et cela se révèle si clairement.
Un exemple de cette évidence : la liste des possibles ou les fameuses limites, les jalons infranchissables . Il me semble que tous les adeptes du D/s savent combien cela va fluctuer...
Ce qui était impossible hier, ne l'est plus et ce qui était inconcevable inacceptable est maintenant envisageable ou du moins ouvert au dialogue.
Si je continue d'avancer sur ce très long chemin à explorer, il me semble que depuis le premier jour , ce qui a rendu cette exploration possible et ce qui continue à le rendre toujours plus fort plus vrai, plus loin c'est que l'immuable se produit.
Le changement n est possible, la route est envisageable lorsque le socle est solide lorsque la confiance est aveugle. Lorsqu'il est établit que la femme, la soumise, l'animale sont sous la très haute protection de leur Maître.
Aussitôt dit que je les entends déjà les soumises qui se disent non dépendantes, qui ne demandent pas de protection, qui ne sont pas des " petites choses". Je les entends dire mais je n'en crois rien et pour moi elles mettent la femme en danger lorsqu'elles prétendent être soumise et ne vouloir qu'un Maître.
Je devrais sans doute nuancer mon propos : je crois que là peut être commence la différence entre les adeptes BDSM et les férus de libertinage ( qui aujourd'hui se réduit à une grande liberté sexuelle sans autre forme philosophique que la multiplication des partenaires ) qui usent de certaines pratiques BDSM ?
Entendez moi bien, je ne juge pas le libertinage je dis que le BDSM ce n'est pas cela
Ces quelques mots pour vous inviter à me donner votre vision du BDSM ...
Journal intime de l'exploration D/s. Amoureuse de la vie, de l'Homme de ses qualités, de ses ombres.Il y a eu ma découverte d'un monde de l'ombre, d'envies inavouées puis il y eu une rencontre plus étrange.. et Il est devenu est mon guide. Il ressemble à ML, à O. Oui, cet homme existe, Il est ici chez Celui.Il vous semblera être ici, distant, lointain, impossible. Sans CELUI, Harmony n'aurait jamais franchit ces portes et surtout ne serait pas épanouie, heureuse et libre.
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"c'est l'homme que la femme dominable va rencontrer."
RépondreSupprimerComme vous avez raison, et c'est la femme qui fait le Maître...
Mais Harmony est-elle toujours amoureuse de LUI ?
RépondreSupprimerElle n'en parle plus beaucoup...
Elle n'en parle pas beaucoup parce que c'est une donnée de base de sa réflexion qui doit en être prise pour un paramètre incontournable ...et qui motive justement ses pensées
SupprimerVotre analyse de la soumission féminine est remarquable de lucidité et d'intelligence . Je suis notamment tout à fait d'accord avec la notion d'inévitable et nécessaire évolution vers "toujours plus" de ce type de relation . La logique de la soumission exclut tout immobilisme . D'accord aussi pour juger que la soumission authentique est inséparable de l'attachement émotionnel. Et là je voudrais être certain de bien vous comprendre quand vous impliquez que cela ne doit pas empêcher une soumise d'avoir d'autres maîtres ( ne dites-vous pas que le femme est en danger quand elle prétend à la fois être soumise et ne vouloir qu'un maître ) ? Je suis tellement de cet avis - pourquoi une limite de cet ordre dès lors que le contexte de la soumission principale est en cause ? - au
RépondreSupprimerregard , justement , de la nécessaire progression d'une relation de l'ordre de celle qui nous intéresse !L'ultime marque de soumission qu'un maître puisse recevoir de sa soumise n'est-il pas qu'elle accepte - et savoure- qu'il l'expose et la propose à d'autres dominations ( devant lui et pour tester la dévotion qu'elle lui voue bien sûr ! ) ? Dans la mesure où la soumission est un chemin vers une vraie libération de tout préjugé ou scrupule, et où ce type de situation est gratifiant pour l'un comme pour l'autre , pourquoi en exclure des concours tiers qui soient au fait de ce qui se joue entre la soumise et son maître ? J'aimerais votre avis sur ce point et vous demander si vous avez déjà envisagé cette possibilité ?