dimanche 19 octobre 2014

Don de soi ou Don pour soi


Un sujet sans doute compliqué qui risque la controverse.
Comment expliquer la soumission ? Quelle dérive conduit à s'abandonner... et si ma soumission n'était que goût de la transgression et si ma soumission n'était qu'un alibi ? Cela n'est plus un secret, je suis anglophone et chrétienne oui, avec une véritable passion pour le Japon.
Sans doute que cela ajoute des évidences à ma nature passionnée de soumise et à ma passion du thé. La découverte du Japon, de sa culture s'allie bien à mon éducation : mon pragmatisme, mon flegme se retrouve at ease enveloppés par la courtoisie et le protocole japonais.
Assez bla-blathé et passons au vif du sujet : D'où naît ma passion de la soumission, pourquoi m'y sentir aussi heureuse, aussi bien et pourquoi n'y goûter que si tardivement... cette soumise novice mais pas jeune soumise (sourire).
Pourquoi ?
Il me semble que la raison évidente et depuis longtemps entrevue le besoin de dépassement. Sans doute que l'éducation des petites filles de famille comme la mienne favorise chez les esprits vifs (je ne parle pas d'intelligence) un besoin de rébellion... alors nous commençons pas nous teindre les cheveux en rouge, en vert et puis si cela ne suffit pas nous poursuivons, toujours plus provocante, plus audacieuse, plus anti-système et indépendante.
Est-il étonnant que les suffragettes furent anglo-saxonnes ? Elevée dans la littérature fantastique, ses contes et légendes, sa poésie... la jeune fille est une romantique qui se passionne pour Dracula. Si le Christ reste une icône, un « Maître » c'est des humains de chair et de sang qui me disent aussi que cela est possible... Mère Thérésa ou l'Abbé Pierre... Oserais-je voler à l'Abbé son adage : Il aimait dire que le bon Dieu lui avait offert le don des insolences mesurées.
Perverse, ambitieuse et chrétienne, j'aimerai pouvoir dire que Dieu et le Christ m'ont offert le goût du don des insolences démesurées. Je réfléchis souvent et je me dit parfois et si en croisant un Maître et m'offrant à lui, je trouvais le moyen de transgresser... ?
Je m'abandonne, habilement je lui fais comprendre mes fantasmes, mes fantaisies et pour son plaisir, je transgresse. 
Je bafoue les règles de la morale, les codes de mon milieu social mais je n'y suis pour rien, je suis soumise et abandonnée à un Maître.
Enfin, pas folle la soumise heureuse... elle renouvelle chaque jour ses voeux. Chaque jour, elle se donne, chaque jour, il faut la dominer...
Alors don de soi ou don pour soi ?

Avancer… sereine

Il n'y a qu'une voie : celle qui permet d'avancer vers ce Lui qui est inéluctable.
Chaque jour, une évidence, depuis septembre 2009, j'ai avancé, exploré, découvert, douter pour avancer car il n'y avait qu'une chose sûre évidente, naturelle : Mon Maître existait je devais le rencontrer.
Et c'est vers Lui et vers Lui seulement que j'avançais,  mais qu'il y en eu des obstacles, des matins gris, des brumes obscures, de faux matins clairs. Mais aussi, il y eu des rencontres, des fous rires, des mains sur l'épaule — non je n'ai pas dis des mains aux fesses — des encouragements, des pleurs et des crises de découragement.
Pourtant chaque fois, j'ai repris la route, après chaque chute, chaque bosse, je savais qu'il fallait continuer et je le fis parfois presque contre moi, malgré le manque d'entrain quelque chose de plus fort poussait. Il fallait le rencontrer. Je savais qu'Il était là quelque part.
Aujourd'hui, patiemment, pas si facilement j'avance vers Lui et je sais que c'est le plus doux.
Oui, vous vous demandez, qui peut bien être cet être qu'Harmony a cherché...  et quelle attend patiemment. Sans trouble, sans peur de l'absence, sereine ?

vendredi 10 octobre 2014

Parfumer celle qu'il enlace...

Il revient à l'homme d'habiller la femme qu'il déshabille et de parfumer celle qu'il enlace. Comme il lui revient de défendre au péril de sa vie le pas fragile qui s'est attaché au sien. 
 

Amin Maalouf

mercredi 1 octobre 2014

Un souffle, le vide, la voie ...

Parfois, il faut se poser pour avancer ...
Harmony se sentit un moment submerger par l'émotion, par son désir de vivre ce qui est mon rêve et que j'avais parfois entrevue possible, une fois avec un Maître qui ne se sentait pas prêt à dompter l'Harmony rebelle et qu'Harmony abandonna blessée et une autre fois dans une blessure telle que je me dis que jamais je n'effacerai la cicatrice de cette rencontre.
Et puis il y a lui ce Lui pour qui j ai attendu et pour qui rien n est impossible ,  qui veut que nous prenions notre temps ... et pourtant pour lequel je m'emballe comme jamais je ne l'ai fait pour personne.