mercredi 30 septembre 2015

Forte et soumise...


Les Maîtres doivent-ils avoir peur d'une soumise avec un caractère très marqué ?
Les Maîtres peuvent-ils être heureux de dompter un tempérament,
les plus fins parviennent-ils à jouer avec les émotions
et faire plier volontairement une soumise forte ?
La passion peut-elle faire peur ?
Un Maître très aimé peut-il l'être trop ?
Si ces questions me taraudent jusqu'à vous demander votre avis,
j'avoue que je continue de croire à l'instar de ce que pensait Coco Chanel 
qu'une fille doit toujours savoir qui elle est et ce qu'elle veut... car cela me semble être les fondations de l'équilibre de toute construction.
Après le terrassement tout le reste c'est du jardinage, de la décoration...
Avant tout il faut savoir si elle veut vivre dans un château fort ou dans une villa bling bling...
Si c'est un Maître Don Quijote ou un Maître Casanova
qui lui permettra de vivre en équilibre un lien pervers et paradoxale ...
Il n'est pas question de dire un vrai Maître mais de savoir que ce Lui que je cherche et qui me rend heureuse est ainsi ou ainsi ou encore ainsi...
Oui, il y a du vent dans ma tasse de thé, il y a du bonheur,
et il y a encore et toujours l'impératif nécessité de vivre...


LUI ou MOI

Lorsque j'étais à la recherche de LUI,  lorsqu'Harmony le devine, le suis, est-ce vraiment Lui que je poursuis ou est-ce, plus simplement mais moins avouable, mon véritable Moi que je traque ?
Sans doute faut-il douloureusement passer par ce questionnement pour continuer.
Lui existe, Lui est bien de chair et d'os mais qui est cette Harmony, qui suis-je  ?
Voilà que le miroir est encore une fois bien utile !



© Miroir éclats Maisons du Monde


dimanche 20 septembre 2015

Les folies...



Oscar Wilde disait : les folies sont les seules choses que l'on ne regrette jamais ...  
je me demande si, il a raison ? 

mercredi 16 septembre 2015

Le Miroir de la soumission

Il y a un sujet qui me tient à coeur car finalement il a beaucoup modifier ma façon de "voir" d'appréhender, de regarder ma soumission.
Très rapidement, voir dès notre première rencontre, mon Maître m'a mise face à un miroir.
J'avoue que ma première réaction fut de fermer les yeux car ce que je voyais ne me convenait pas ou ne voulais-je  pas le voir ?
Je dois avouer que c'était la première fois que j'avais cet étrange sentiment face au miroir, que j'acceptais pour la première fois de l'analyser serait sans doute plutôt la réalité.
Car selon moi, depuis toutes ces années j'avais réglé le compte du miroir :
— Miroir mon beau miroir dis moi qui est la plus belle...
je ne voulais pas le savoir car la beauté physique, l'image n'était pas un critère, n'allait pas influencer, ne rentrerait pas en ligne de compte...
Ce que je cherchais était ailleurs que dans ce que j'appelai mon enveloppe corporelle...
Mais…
Mon Maître aime pour ne pas dire raffole des miroirs, des glaces, des renvois d'images...
Moi j'aime, je raffole de mon Maître (je vis au diapason de ces envies, de sa route)  et à ce titre j'avoue qu'il ne pouvait y avoir de refus, certes avec un questionnement, mais il fallait accepter cette image.
Autant dire que ce fut vite un jeu pour lui que de me mettre face à un miroir, un écran, une vitre, pour que je vois mon image et que finalement assez rapidement je sois fière de ce que je voyais, découvrais devrais-je dire tant que cela provoqua une envie... des réactions, des changements.
Que cette image soit encore plus remarquable...
Cela allait conduire à un tas de petits bouleversements mais qui changèrent très vite mon regard sur mon enveloppe corporelle, l'image que j'avais de ma soumission et par ricochet sur l'image que je renvoyais.
Je me suis rapidement aperçue que celle qui avait passée sa vie à être la discrète, l'éminence grise, celle du backstage, de l'ombre se satisfaisait de cet éclairage...
Et il me faudra sans doute accepter de vous Chut, j e vous raconte la suite très vite...


Peinture © La rousse masquée de l'artiste  Alena Lazareva 

jeudi 3 septembre 2015

Cela ne peut plus durer... Harmony revient !

Oui, le bonheur ne peut plus justifier la léthargie...
Etre sûre que c'est lui, savourer de le savoir là... chaque jour être en contact en lien...
Le rencontrer pas assez, trop peu cela ne suffit plus ... il faut continuer, explorer, le pourquoi, le comment  ?
Alors oui, je reviens avec mes bonheurs, mes questions, ses jeux, ses envies, ses perversions...
Et vous où en êtes-vous ? Vous  rendez-vous compte qu'il y aura déja presque 6 ans ?
Oui le 9 septembre, il y aura 6 ans qu'Harmony j'ouvrais mon premier blog...

Alors vous avez six jours en gros pour préparer cet anniversaire ....

© Oui c'est facile, mais comment y résister Blanc et noir etc.... et cela aurait pû etre bien pire ...
Photo trouvée sur : cakedecor.com



dimanche 9 août 2015

Paradoxe, Ambiguité : Femme libérée et librement soumise


Il est assez clair que le BDSM est un lieu où le paradoxe est la règle.
Où l'on peut dire que l'on jonglent avec les ambiguïtés si l'on s'en tient à une analyse linéaire et vanille.
Il faut je crois admettre que nous avons fait ce choix pour vivre dans le consensus "une certaine déviance".
Je sais beaucoup d'entre nous réfutent à admettre que nous sommes (Maîtres et Maîtresses, soumises et soumis, Switch etc...) tous pervers oui pervers. Car que l'on accepte le terme ou pas oui nous agissons selon la définition : La perversion désigne, dans un sens général, l'inclination à des conduites considérées comme « déviantes » par rapport aux règles et croyances morales d'une société.
Oui, nous bouleversons les croyances morales de notre société. Admettre qu'il adore sa soumise et que c'est pour cela qu'il jouit en la fouettant car il sait que ses pleurs la libère malgré sa souffrance...
C 'est pour le moins "tordu" si vous ne voulez pas admettre le mot pervers car vous lui associez cette perversité négative qui détruit l'autre moi, je crois que je suis pervers tout autant que mon Maître l'est (lui, il prétend que je le suis plus et il a toujours raison) .
Moi qui depuis un bon bout de temps proclame être pervers mais non masochiste, je ne vois aucun problème à vivre avec un homme à qui je donne librement le pouvoir de me dominer cela me permet de rester librement la femme que je suis mais qui s'abandonne, donc oui qui accepte d'être sous contrôle.
C'est la femme qui ouvre la porte à la soumise, sans ce consentement pas de soumission possible ?
La femme n'est pas en compétition avec la soumise elle est son alliée, parce que cette femme sait qu'elle peut être forte, efficace, autonome, etc... elle vit dans l'équilibre avec la soumise qui accepte qu'elle n'est pas moins ou inférieure mais différente de son Maître.
C 'est bien cette bipolarité et pas dualité qui fait la soumise heureuse équilibrée. Ce n'est pas un combat à mort (pas un duel) mais un combat-ballet où la finalité n'est pas le gain du jeu, de la partie mais bien l'harmonie la sérénité, où chacun trouve sa place.
Bien sûr, qu'au quotidien cela est parfois bouleversé mais parce que la vie (BDSM ou pas) est bouleversante parce que sans se poser de question, nous n'avancerions pas .
Être soi-même femme libérée et librement soumise à chaque instant de sa vie.
Professionnellement qu'il est doux tout autant que challengeant de savoir que cet homme qui tape du poing en Conseil d'administration et à qui vous dites en le regardant droit dans les yeux.
- Monsieur, nous devons revoir ce point, en discuter encore, acceptez que passons à la suite,
que ce moment de combat sera le piment de nos retrouvailles, car il est aussi votre Maître et que vous lui devez de l'obliger, lui permettre d'être le meilleur en permanence dussiez vous le contredire...
C 'est cela la perversité magnifique, savoir qu'il faut jongler (discrètement ou pas selon que vous viviez votre DS ouvertement ou plus discrètement) - J'avoue moi avoir une pour vie sociale où nos choix ne sont pas connus et que cela m'amuse tout autant de comprendre entre les lignes les ordres délicieusement et perversement camouflés de mon adulé pervers.
Alors oui, lorsque la femme s'amuse autant ainsi on comprend mieux que lorsque la soumise lui tend mes fesses, le cuir brûlotte parfois plus ces lendemains là.


La perversité à cela de divin, plus on se torture les méninges plus la peau jouit.
Euh ce n'est pas ce qui figure au fronton des maisons où nous vivons !!! si, si regardez bien.

Photo : © Poings américain au crochet disponible sur Rock My Laine 

mercredi 5 août 2015

Jouez et jouissez...

Bonsoir,

Harmony est joueuse et vous invite à jouer avec Lilly Lou, oui j'aime bien lire les articles de Lilly sur son Blog  sexo et séduction. Alors bonne chance et belle jouissance !

Concours : un sextoy à gagner avec Passage du Désir

by Lilly Lou
La chaleur monte depuis déjà quelques semaine, votre corps baigné de soleil ne demande qu'une chose : plus de plaisir ! Bonne nouvelle, Passage du Désir pense à vous et vous propose de gagner le vibromasseur Miss Bi de Fun Factory. Petit, puissant, coloré, ce petit objet saura vous faire vibrer. Comment le gagner ? […]

samedi 25 juillet 2015

Tout va bien, peut être trop bien...

Oui, je sais je n'écris pas assez, je vous laisse sans nouvelle. Mais vous me connaissez bien maintenant vous savez que cela est plutôt une bonne nouvelle, cela veut dire qu'Harmony ne doute pas, ne s'interroge pas, qu'elle le suit, sa main dans la sienne et ne pense à rien ou qu'à LUI.
Donc ne vous inquiétez pas ! Mais puisque vous prenez la peine de m'envoyer des messages que vous ne souhaitez pas mettre en commentaire,  je vous promets de ne pas tout vous cacher du bonheur qui est le mien.
De vous dévoiler un peu (c 'est le mien quand même) , qui est ce grand Ours, cet animal qui me soigne, ce Docteur de ma mélancolie... et le magicien de mes paradoxes car c'est bien ce qu'il est. Quel est donc ce Lui qui me passionne !


Chaque jour, malgré la séparation, la distance, nos vies professionnelles trop chargées, Il est là, de ma première tasse de thé à la dernière, il ajoute le nuage de lait bien que parfois ...
Je suis rêveuse et pense No Milk Today mais Il use et abuse (non, il ne peut abuser car ce n''est jamais assez) de tous les moyens de communications qu'il possède sms, téléphone,  email - skype, — je parie qu'il en inventera d'autres — et en plus il rode en télépathie car je l'ai dans la peau...
Oui, je n'ai eu de cesse de vous le dire que je le trouverai ce Lui avec qui j'apprendrai à aimer la femelle qui vit en la femme que je suis.
Ce Lui qui ne façonnerait pas une soumise à sa taille, à son image mais qui savoure, dompte, accompagne, protège, gâte, challenge, taquine, bouscule et attache en lui promettant la liberté — Que je garde et qui me lie encore plus (c'est un autre sujet), la chatte-lionne vous préféreriez que je dise  la chienne-louve (grrr), et il est là occupant tout l'espace, tout le temps...
Ce Lui pour qui je suis Cris et murmures, ce Lui pour à qui je redemande le fouet, celui qui me fait rosir de plaisir et pour qui j'ose.

Alors vous me pardonnez mon silence ici ?
Oui, vous acceptez mon absence ici , merci .
Ah seulement si je vous raconte...
 


© Image Amoureuse Pratiquante :  Miss.Tic : http://missticinparis.com/morceaux-choisis/?sa=X&ved=0CBYQ9QEwAGoVChMI2fiIoM32xgIVRbkUCh1VqQjd# 

samedi 11 juillet 2015

Merci simplement naturellement...

Il me vient parfois à regretter le doux temps où comme Mademoiselle M, il eut fallut être initiée par de délicats et véritables amis libertins — et je dois croire comme le prétend Laurence Dunmore  que Rochester fut le dernier des libertins,  ces libertins des lumières à qui nous faisons injustice lorsque nous usons du vocable de nos jours.  Il faut admettre que nous ne sommes plus très nombreux à ne pas confondre libertinage et échangisme.
Alors que l'on semble injustement croire que les années d'hécatombes Sida sont passées,  que sur le web les sites de rencontres ont plus de succès que tout autres... que le monde BDSM semble compter plus d'adeptes de que lettrés, il y a une grande tristesse à découvrir que nos plus jeunes soeurs de soumissions vont découvrir l'amour, la tendresse, le sexe aux travers des multiples sites et trop nombreuses annonces d'hommes et de femmes qui se proclament Maître, Maitresse alors qu'ils ne sont que prédateurs dangereux.
Seront-elles assez fortes pour ne pas se brûler les ailes en approchant de bien tristes astres.
Vous vous demandez pourquoi Harmony se lamente ? Mais tout simplement que pour être Harmony,  je me dois de mettre tout individu qui s'aventure sur ce chemin sulfureux en garde : Vous rencontrerez sans doute les pires individus que la planète abritent et vous aurez les plus belles surprises. Car c'est bien cela que le monde BDSM une sphère où se croise le pire et le meilleur.
Le pire, oh oui une liste pour être faite facilement.  Ces je sais tout, ces je suis celui qu'il te faut ou encore les comment oses-tu me résister moi qui sait ce que tu cherches...
je me souviens du temps où je dialoguais sur les forums BDSM d'avoir lu un petit abcdaire (Oui cher Ulysse vous m'en aviez donné le goût de ces ABCD coquin) un Maître avait eu la bonne idée de faire des petits portraits minutes des différents " Maîtres" que l'on pouvait croiser sur les sites à la recherche de leur "soumise" qu'ils se promettaient d'adorer à l'instant précis où les douces leur abandonneraient droit de vie ou de mort et qu'ils abreuveront d'insultes si elle ne craque pas à leur sourire carnassier.
Si je peux comme une amie vous donner un humble conseil : n'acceptez jamais de faire des concessions sur l'essentiel. Ne fléchissez pas aux adjonctions : une vraie soumise fait ceci ou cela ... Ecoutez votre corps, votre coeur, vos envies, vos désirs...
Une vraie soumise (soumis) c'est tout simplement une femme (un homme) qui rencontre son alter ego et  ce sont deux êtres qui avancent "naturellement". Une vraie soumise c'est une femme (homme) qui va avoir un plaisir paradoxale certes mais un plaisir énorme à faire. Ce peut ne pas être facile mais c'est alors naturellement difficile comme pour aller plus loin en soi mais pas contre soi.
Ce jour en mettant ce bémol, vous ne devez pas douter que je rends hommage à ceux que j'ai croisés et qui m'ont permis d'avancer et jamais contre moi.
Cependant je dois admettre que c'est à ce Délicat qui m'a fait avancer à pas de géant, c'est à Lui ce tendre, ce sulfureux qui n'a jamais perdu patience, qui fut toujours "persévérant" que je dis Merci !
Car sans sa constance, sans Lui, Harmony ne serait pas l'heureuse chatte lascive qui savoure l'indécence offerte, le bonheur d'être son jouet, son instrument, sa chose.
Que de premières avec Vous, que de cris de joies, que de larmes, que de cadeaux... Merci le mien !


lundi 8 juin 2015

Que déciderez-vous ?


Que déciderez-vous ? 


[Un extrait de ma nouvelle un couple heureux © His creature - 2010 [/i] avait été publié en septembre 2012. Aujourd'hui la question est encore plus vraie. ] 



 Il est possible de sentir la métamorphose... mais est-il possible de la vivre ? 

J'ai écrit une nouvelle où Harmony racontait sa vie, amoureuse, où elle devenait animale, je vous livre un très petit bout de cette métamorphose... 
C'est la fin de la nouvelle, son Maître s'inquiète... et décide d'en parler avec Pierre, le médecin du village qui connait Harmony...  
[…]

- Oui, elle était, dans mon bureau, sous son manteau,nue, elle portait son collier et sa laisse...et elle m'attendait, belle, fière, calme, obéissante... Jamais je ne l'ai vu si belle, si fière, si calme...
- Mais Paul vous disiez que vous étiez inquiet ?
- Oui, car si quelqu'un d'autre que moi, l'avait découvert, si quelqu'un était entré dans mon bureau...
- Il aurait découvert une superbe femme qui attend son mari, un peu coquinement !
- Non, Pierre, il aurait découvert Mon Animale, sous mon bureau, attendant son Maître et prête à dévorer l'inconnu qu'elle aurait pris pour un imposteur... Oui, Pierre, il aurait découvert notre secret, il aurait découvert qu'Harmony vit désormais à la maison, le plus souvent à quatre pattes, qu'Harmony est ma fidèle animale, que je possède la créature la plus sauvage qu'il soit, que chez nous, Harmony est ma créature..
Si quelqu'un était entré dans mon bureau, il l'aurait vu cette étrange créature, croupe offerte, tendue. Il aurait découvert le sexe d'Harmony mouillé, gluant, suintant de plaisir, de désir. Il aurait vu ses tétons durcis par l'attente, par le froid... Il l'aurait entendu gémir, geindre sous la violente supplice dévorante de son corps de bête lubrique aimant son Maître. Il aurait vu Harmony saliver, langue pendante, assoiffée de son Maître.
Voilà ce qu'il aurait découvert et Harmony se serait retrouvée où ?
- Paul... vous divaguez !
- Non, Pierre, je ne divague pas, je l'aime, elle m'aime. Nous avons choisi de vivre ainsi, Harmony est ma Chose, ma fidèle, mon obéissante animale. 
Rien ne lui plait plus que d'être à mes pieds. Je dois l'enfermer, l'attacher, il me faut parfois la punir. Je dois la tendresser. Je la fouette et elle devient la plus belle des Choses... Vous même l'avez vue, si belle, dans sa robe de cuir ? Si vous l'entendiez me supplier, si vous l'entendiez rugir...
Non, Pierre, je ne vous mens pas mais je ne peux plus laisser Harmony seule à la maison, comme une animale effrayée, elle s'enfuit pour me retrouver. Je l'ai retrouvé hier sur le siège arrière de ma voiture dans la cour de l'entreprise. Encore le collier rouge et sa laisse au cou, nue et à quatre pattes dormant en souriant sur mon pull bleu, comme rassurée.
- Mais Paul qu'avez-vous décidé, vous devez…


[Mais que doit-il faire ? Que peut-il faire ?



samedi 6 juin 2015

Ils croyaient dominer Harmony, vous ten-dressez une femme !

Ils croyaient dominer Harmony, ils racontent connaître Harmony mais Vous tendressez une femme et tant dressez votre chatte. 

Combien sont-ils à imaginer, à dire, à raconter qu'ils ont connu Harmony, qu'ils ont dominer Harmony-soumise ? Sans doute plus qu'Harmony n'a pu rencontré d'hommes. Vous, vous ne dites rien, mais vous me tenez la main, me regardez dans les yeux, me faites rougir, m'empêchez de faiblir et me faites avancer. 


Aujourd'hui, je leur dit à ces rêveurs :  
- Ne rêver plus, vous n'avez possédé personne, vous avez accompagné, vous avez dialogué, vous avez peut-être rêvé dominer Harmony, une soumise de mots créée par une femme qui se cherchait et le cherchait. 
Ne vous mentez plus, vous ne l'avez pas approchée, vous ne l'avez pas comprise... vous l'avez lue et vous en rêviez, vous l'avez rencontrée et vous n'avez rien compris. 
Aujourd'hui, Harmony revient sur ce blog mais c'est très diffèrent, car cette femme qui insufflait vie à Harmony, qui imaginait ses désirs, ses folies, ses peines, cette femme, moi, je vis ce qu'Harmony ne pouvait vivre que par procuration. 
Aujourd'hui, la femme qui se cachait derrière Harmony se pose à genou devant Vous, devant Vous qui me permettez d'être au grand jour, ce que je suis  par essence. Je ne sais pas ce que deviendra Harmony mais je-la femme renaît grâce à vous, Maître, vous avez un nom, un visage et ensemble on nous reconnaitra.  
Il est tellement plus fort de vivre vos maux que de croire vivre mes mots. 
Tout commença par : 
- Non, je ne crois pas que ce serait une bonne idée !
Sans doute vous ne raterez jamais de me rappeler que j'avais peur de m'engager ne serait-ce que dans le dialogue.
Je dois reconnaitre que cela s'avère être la plus jolie bêtise que j'ai écrite et que je serais à jamais reconnaissante que vous ayez insisté un peu.
Chaque jour, nous avançons et chaque jour la distance s'efface avec un délice jamais égalé, Harmony crut parfois avoir trouvé un Maître, aujourd'hui, il me semble que j'ai Mon Maître .
A partir d'aujourd'hui, j'écrirai ces textes à la première personne et c'est à vous que je m'adresserai d'abord...
Harmony a un visage, Harmony devient publiquement votre Chose, votre Chatte, la Bougresse.
Harmony était une chose de papier, grâce à vous, je vais vivre ma nature, je vais vivre, le sentir dans ma chair, et hurler mon plaisir !
Vous lecteur, ami, amie, maintenant si vous me rencontrez, c'est à Lui que vous demanderez.
- Puis-je m'approcher d'Harmony ?
Car où que vous puissiez croiser Harmony, j'y serais parce qu'Il le souhaite, parce qu'Il le veut.

Maître, ce samedi 6 Juin est un jour particulier...
Le Blog d'Harmony devient le Nôtre.


© Un dessin découvert et choisi sur : http://thumb.kweeper.com qui dit si bien cette renaissance de la femme...

vendredi 5 juin 2015

la pire punition...



Mon Maître est un élégant Maître et raffiné.
Les punitions dont il me menace, et qu'il ne manquera pas de m'infliger dès que je le mériterais sont à la hauteur de ce raffinement.
Sublimé par la perversité du jeu.
Il pourrait bien sûr, me battre mais il n'est pas de ceux qui trouve plaisir à la cruauté...
il a une arme redoutable... le silence. Si, il se taisait, si il me refusait le dialogue...  si, il ressentait le besoin de me me mettre face à mes fautes, à mes responsabilités en taisant le dialogue.
Notre complicité naissante qui est flattée par ces longues conversations... où il me découvre, me scrute, me sonde...
il m'explique sa vue, ses désirs... sans brutalité, sans brusqueries. Pourtant, il n'y a aucune faiblesse dans son raffinement calme.
Lorsqu'il donne un ordre, sa voix posée n'autorise pas la rébellion.
Un écart qui pourrait si, Il en avait besoin serait vite maitrisé par un rappel à l'ordre efficace.
- Qui es-tu ?
- Á qui es-tu ?
suffirait à me ramener à ma condition de soumise dévouée, d'animal choyée mais dominée.

Je ne pourrais supporter son silence si ma faute l'obligeait à utiliser la punition ultime. Je suis attachée à mon Maître, suspendue à ses désirs et soumise à sa voix.

- Je suis votre soumise
- Je suis uniquement et entièrement à vous, Maître, et je prie que jamais vous n'usiez de la pire punition : le silence ou le refus de dialogue.

Simplement...


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IL y a des moments où tout se met en place et où naissent et s'installent tant de désirs.
Sous la glace, le corps bouillonnant.
IL y a des jours où après quelques hésitations, après quelques reflexions, tout est clair, simple, naturel.
J'en viens à me dire : ne dit plus rien, ne pense plus et laisse toi porter.
Sa responsabilité, il l'a prend, il accepte, car il sait trop bien ce don. IL respecte cet abandon. Il sait combien je suis vunérable à cet instant mais il sait aussi et se réjouis de savoir que  je ne peux plus faire marche arrière, que je suis la sienne, envoutée, dépendante. 
Il ose dire, il montre, raconte décrit ce que signifie être sa chose, son animale, sa chatte, sa chipie et bien plus ces mots qui n'appartiennent qu'à nous. 
Je désire et je crains, mais je lui fais confiance et j'avance... vers le Mien. 
Et chaque jour, c'est plus simple et chaque jour c'est plus fort.  



© Photo harnais corset de cuir Demonia 

Une tasse de thé

Comme il est doux de savourer une tasse de thé aux pieds du Mien. 
Il accepte de m'offrir ce nuage que j'affectionne tant à la surface de mon thé... 
Merci mon LUI 

dimanche 24 mai 2015

Un seul Maître, un seul Dieu


J'ai traversé le bois pour rentrer du théâtre — magistrale pièce — et j'ai imaginé croiser cette nonne sévère. Elle m'a arrêté et demandé de l'accompagner jusqu'à son couvent ? 
Je suis descendue de mon vélo et je lui ai affirmé qu'il y avait rien à craindre mais elle m'a regardé sévèrement et dit que je devais craindre le jugement de Dieu. J'ai frémis et baisser les yeux. Toute mon enfance me revenait en mémoire : mon oncle et le Seigneur... 
Cette nonne m'a demandé si je suivais The Lord, sans malice j'ai dit oui, en pensant à vous et là j'ai déclenché sa colère... 

- Oui, je sais pauvre créature que vous servez un Maître qui n'est pas notre Seigneur.

J'ai compris ce qu'elle me reprochait , je vous suivais au lieu de suivre notre Seigneur Jésus Christ.

- Ma mère, comme j'accepte d'être punie par mon Maître, si vous m'assurez être son envoyée sévère, j'accepterais être par vous punie...

- Mais je ne suis pas si faible que votre Maître, pour vous je n'aurais de tendresse, votre corps souffrira des pénitences et des fautes. Mais puisque vous me le demandez, oui je suis envoyée par celui que vous vénérez aveuglément. Vous voudriez une preuve, je suppose... et bien la voilà. 
Ouvrant sa main, elle me montrait des morceau de pommes mâchouilles. 

- Cela vous convint-il ? 

Bien sur, que cela était certain, que vous lui aviez confié ma passion à savourer des tronçons de pommes que vous aviez auparavant enveloppés de votre salive. Comment aurait-elle sû ? J'acceptais de la suivre et de souffrir. Car nulle doute maintenant que cela était votre bon plaisir ... 

Votre soumise à une nonne sévère était abandonnée. 
Á peine fussions-nous arrivées au couvent, que Mère Larme me fit jetée sans ménagement dans une cellule par deux solides nonnes contre lesquelles, je n’eus pas le courage de me révolter.
Quelques instant après , je me décidais à réagir, à comprendre… J’étais dans une cellule d’environ deux métres de large sur à peine 4 de long. Un soupirail me donnait de l’air et de la lumière. Un lit métallique et un crucifix constituait l’unique mobilier de la chambre, au sol une timbale d’eau semblait être mon unique luxe. C'est dans cette cellule que j'allais passer la nuit ? 
Rapidement, j’entendais la porte de ma cellule s’ouvrir. Une des nonnes qui m’avaient jétée ici revenait.

Mère Larme vous verra demain mais je dois vous préparer… Déshabillez-vous, je vais vous débarrasser de vos vêtements, vous devez vous présenter à notre Seigneur, nue. Vous avez de jolis cheveux, je ne veux pas les couper mais peut être que pour cela, je serais punie. 
Elle me caressait les cheveux en me fixant d’un regard qui me faisait peur..
- Pour dormir cette nuit abritez vous sous cette robe de bure. J’aime vos cheveux, j’aime vos yeux verts… Dépechez-vous, ne faisons pas attendre demain Mère Larmes. Allez quittez vos vaniteux tissus… votre peau blanche est votre plus bel atout pour vous présenter devant notre seigneur… Je reviendrais vous chercher à 4H, vous prierez avant de vous présenter au jugement de Mère Larme. Mais n'oubliez pas, nous ne sommes pour rien dans ce qui arrive, Votre Maître. l'a souhaité. Ne l'oubliez pas, je crois que cela vous aidera.
Vous devez essayer de dormir.

Sa voix était douce. Elle s’approchait de moi, sa main me caressa la joue.
l le faut… votre Maître. l’a voulu. Vous savez qu’il le faut.

Me suis-je endormie ou me suis-je évanouie , j’avais sombrée en pensant à M.L., dans mon sommeil je lui parlais : My Lord - Je vous devine souriant. De me voir craindre... loin de vous, sans votre main, pour m'apaiser, sans vos lèvres pour me caresser... 

My Lord, qu'il est parfois difficile de vous faire plaisir.
Je vais dormir. Caressant mes cheveux... les mêmes dont parfois je maudis la couleurs... ce soir, je me promets de ne plus jamais les décrier. 
Oui, 4h arrivera vite sans doute trop vite
Bonne nuit, My Lord.

Toujours est-il que je ne m’apercevais ni du depart de ma gardienne adoucie, ni de son retour.

Levez-vous, quittez cette robe de lin rêche, je dois vous passer les chaînes aux pieds…

Mais, pourquoi, je sentais sur mes joues couler des larmes…
Ne pleurez pas, vous attiseriez sa colère. Mère Larmes n’aime pas mes faibles. 
Elle me passa de pesantes chaînes autour des chevilles puis vint me lier les poignets derrière le dos. Mes poings reposaient sur ma fesse, liés par une corde de chanvre. Elle me glissait au cou une lourde croix de bois. 
- Vous êtes belle, soyez forte et vous retrouverez M.L. très vite, je vous en fais la promesse. Ne craignez rien de moi, je suis lourde, rebondie, vous me jugez laide mais je serais votre amie pendant votre séjour ici. Laissez-vous guider.

Elle posa un baiser sur mes lèvres. Et il ne me fut pas pénible. IL me réchauffait. J’avais moins peur. Elle me prit par le coude et lentement, je voyais quelle rythmait son pas sur le mien pour que je ne me blesse pas avec les chaînes qui empêtraient mes pieds.
Je vous emmène à la chapelle, si je peux vous donner un conseil, fermez les yeux en entrant et laissez-moi, vous guider.

Bien sûr, je n’écoutais pas son conseil et entrais dans la chapelle, les yeux grand ouvert, quelle folie. J’avais sous les yeux une chapelle lumineuse embellie de centaine de cierges allumés et une audience de nonnes et de moines que j’entendis murmurer lorsque je rentrais.
Deux moines s’approchaient. Leurs habits ne les empêchaient pas de me jauger, l’un me palpait les fesses, l’autre les seins et dans un éclat de rire, ils firent le même commentaire.
M.L. avait dit vrai.

Un moine de chaque côté, j’avançais vers l’autel. Lorsque je fus devant, ils me demandèrent de m’allonger sur le sol de pierre. Je le faisais sans sourciller, je ne pouvais pas renoncer, je ne pouvais pas me révolter M.L. le voulait. Alors que j’étais au sol, transie par le froid. Je sentais sur mon dos un poids, que je n’identifiais pas immédiatement… puis reconnaissant la caresse du bois puis devinant sur mon dos et mes épaules la croix. C’était sous le poids de la croix. J’entendais les murmures des prières. Puis à toutes volées les cloches se mirent à sonner.Je sentais le poids de la croix me libérer puis tout mon corps soulevé. Un homme, énorme, fort, trop fort me déposait sur l’autel… et il approchait un cierge allumé…
Alors que les nonnes et les moines continuaient de dire leurs prières, celui que je baptisais mon bourreau me maculait de cire chaude, mes seins, mon ventre, mon sexe recevait la brûlure de la cire chaude…
Je mordais mes lèvres pour ne pas hurler, mais bientôt je ne pu retenir mes cris. Et là comme électrisé par mes cris, il riait et redoublait de zèle encouragé par la mélopée des priants. Chaque goutte de cire chaude me tordait, me ployait. C'est alors que j'hurlais sous les brûlures du cierge, que Mère Larmes entra et s'approcha de moi.

- Ma pauvre enfant, rendez grâce, donnez votre âme à notre Seigneur. 

- Non, ma Mère, j'ai choisi de servir un autre Maître que le fils de Dieu. 

- Etes-vous sure ma fille, de vouloir endurer ces souffrances, juste parce que vous lui appartenez, juste parce que vous le servez ? 

- Oui, ma Mère , rien ne me fera le trahir, je suis son esclave. 

- Ma fille, réfléchissez bien, vous vous exposez à de cruelles tortures : le fouet, la croix... les privations. 

- Ma Mère, je mourrais aussi si je le trahissais alors j'accepte de souffrir. 

Elle fit signe à mon bourreau – Détachez là et qu’elle soit attachée debout devant l’autel.

C’est ainsi que je me retrouvais debout, jambes écartées, chevilles et mains liées à l’autel.
Mon dos faisait face à l’assemblée, Mère Larmes me regardait dans les yeux. Puis fit signe au bourreau, juste un oui de la tête…
Je n’avais pas eu le temps d’imaginer ce qui pourrait maintenant m’arriver que mon dos était en feu…

Je reçus un coup de lanières de cuir sur les épaules qui me fit Presque perdre connaissance.
Je me ressaisissais, fixait la Mère supérieure. Elle levait sa main…
Je compris que cela signifiait 5 coups de plus… Les religieux comptaient les coups donnés par la brute. Je mordais ma langue, mes lèvres… j’allais mourir, succomber, mais je ne renoncerais pas…
Ma fille, invoquez notre seigneur Jésus-Christ… 
Mon corps tremblait, de douleur, de froid, de rage.

Non, ma Mère, je n’ai qu’un Maître.

Elle allait ordonner à cette brute de me tuer. Elle leva les deux mains et je reçus dix coups de plus. Je sentais des gouttes chaudes couler sur mon dos, il devait être sanguinolent, lacéré par le cuir.

Renoncez mon enfant.
— Non, ma Mère, je préfère mourir.

Elle leva les deux mains et tourna le dos à l’autel…

Un murmure d’angoisse parcoura l’assistance des religieux. Quelques sœurs pleuraient.
Puis je reçu 22 coups brutaux avant de m’évanouir.
Je sentais des lèvres sur les miennes. Un souffle, des larmes sur mon visage…

Ma sœur, réveillez-vous, ne mourrez pas, réveillez-vous,

C’était mon amie , la sœur qui m’accompagnait dans ma pénitence.

Buvez, reposez-vous, je vais vous passer des onguents dans vos plaies. Il faut que vous dormiez… ils vont revenir vous chercher pour la prochaine épreuve. N’ayez plus peur, ils ne peuvent plus rien contre vous…
Une autre épreuve ? Mais je suis incapable de me tenir debout…
Je sais mais c’est ce qu’à décidé Mère Larmes. Pour le reste de la journée, ils vont vous attacher à la croix de pierre du jardin du monastère, en plein soleil… et si vous réclamez à boire, ils vous donneront de l’eau au jet… votre corps sera mouillé et brûlé au soleil… et vous resterez là jusqu’à ce que votre Maître revienne vous chercher. Alors, ma sœur, implorez-le si, vous lui faites tellement confiance. Qu’il vienne vous sauver avant que vous ne mourriez sur la pierre. Je ne peux plus rien pour vous. Dormez…
Je me retournais pour lui offrir mon dos, elle passait de la graisse sur mon dos, le plus tendrement possible. Elle m’embrassait les plaies lorsque cela me faisait trop souffrir. Elle me caressa le sexe.

Ma sœur, c’est pour vous aider à supporter les blessures. Mais dormez et priez votre maître. Je n’ai pas le droit de vous nourrir.
J’implorais mon Maître, je me jurais d’être à ses pieds, sa fidèle soumise, je l’implorais.

- My Lord, venez me chercher, venez Maître, me poser mon collier, me mettre la laisse et emportez-moi comme votre animal, loin de cet enfer.
Priez-le, ne cessez une seule seconde de penser à votre Maître. Il est l’heure, je dois vous conduire au jardin…

- Une dernière chose, ne me jugez pas. J’avoue que j’étais moi-même soumise conduite ici par mon Maître, je n’ai pas su résister. Je suis devenue une servante du Christ et me suis maudite. Sachez que je prierais chaque jour pour vous, pour votre soumission.
Merci, ma Sœur.

Je me levais, je trébuchais, mon corps brûlait des douleurs affligées.
Mon Maître va me sauver, il vous sauvera aussi, partez avec nous !
Non, belle soumise, je ne peux pas trahir une nouvelle fois. Je resterais ici au service de Jésus. Marchez doucement, tenez-vous à moi. La pierre vous fera du bien, elle rafraîchira vos blessures. Buvez déjà ce grand verre d’eau… il est maintenant midi, le soleil au zénith chauffera vite votre peau. Fermez les yeux, et croyez en lui.
Je crois en mon Maître, merci ma sœur.

Tout se déroula comme elle me l’avait décrit. J’étais enchaînée au pardon de pierre… Lorsque je murmurais, implorant à boire. Je recevais des seaux d’eau glacée que des moines remontaient du puit. J’étais tantôt transie de froid, tantôt brûlante sous le soleil… je n’avais plus de notion du temps.

Je crois que j’étais évanouie debout ou divaguant. La seule pensée que j’étais capable d’avoir encore… se résumait ainsi.
Maître, je suis à vous, je suis votre esclave. Maître, je suis à vous, je suis votre esclave. Maître, je suis à vous, je suis votre esclave. Maître, je suis à vous, je suis votre esclave. Maître, je suis à vous, je suis votre esclave. Maître, je suis à vous, je suis votre esclave.

Je ne peux pas dire comment, quand…

Mais ce soir, je suis sur ma couche, collier au cou, repue de pommes que j’ai mangé dans la main de mon Maître. Mon dos me fait souffrir malgré les soins que mon Maître m’a prodigués. Malgré ses baisers…
Ce soir, je peux le dire fièrement. My Lord, je suis à vous envers et contre tous ! 

Attention : IL faut lire cela comme l'expression de ma perversité et bien sûre cela ne donne pas l'exactitude de la souffrance que je vis ou désire vivre. L'écriture oblige parfois à plus de densité que le maux.  L'intensité des sévices étant l'équilibre entre le besoin d'affliger de mon Maître et le respect de mon corps et de ma sensibilité.


© Les textes appartiennent à Harmony et à son Maître et sont protégès par le copyright.

jeudi 14 mai 2015

Grandir en écrivant...

Vous qui connaissez Harmony, vous qui lisez sa quête, ses doutes... Vous qui vous souvenez de ML etd'O avait vous quelques fois penser que j'arriverai le 14 mai 2015 à avouer cela. 
Qui pouvait dire lorsque j'ouvrais une petite fenêtre sur mes désirs en Septembre 2009 qu'un jour, je frémirai, que je serais capable de ramper, de souffrir, de pleurer, de changer, d'accepter, de désirer, d'avouer. Qui aurait parier qu'un jour j'imaginerai avec plaisir lire de LUI... 

"Ma Chose Chérie, mon animale, mon Objet 

Tu es partie, et depuis ton dernier message reçu, tu ne quittes pas mes pensées, j'ai le ressenti que depuis notre rencontre, en dehors de nos périodes de sommeil, c'est la première fois que nous quittons aussi longtemps...Peut-être aussi l'intensité de ces dernières heures passées ensemble à nous parler, à nous écrire exacerbe ce sentiment ?
Tellement de chose à te dire, à partager avec Toi que je pourrai passer ma journée à t'écrire, malheureusement mes "obligations" m’en empêche, je ne sais même par où commencer tellement mes pensées de Toi, de Nous, foisonnent.
T'avoir enfin trouvée est un ravissement unique jamais connu auparavant, je n'ai jamais eu telle certitude d'avoir enfin trouvé la Mienne, celle qui me correspond tellement, celle que je perçois comme un livre ouvert, celle qui m'envoute, m'envole, me donne toute les audaces, celle que j'envoute, exalte, que je sais guider vers la sérénité et la confiance de soi, celle dont je suis la bulle où elle peut totalement être elle, sans peur ni crainte, car aimée adulée adorée, celle que mes audaces épanouiront parce qu'elle est Mienne, celle que ma présence rendra heureuse, celle avec qui nous serons invincible.
Et pourtant, nous nous connaissons à peine, mais nous avons cette étrange conscience d'avoir trouvé en l'autre un écho, une résonance, à toutes nos exigences fondamentales, celle qui font qu'une relation est fusionnelle, passionnelle, sans mot fin, d'avoir enfin trouvé notre autre (pas notre copie).
J'ai été heureux de lire ce matin que tes pleurs t'avaient libérés de tout crainte hormis celle de me perdre.
Le paradis ne s'atteint pas sans efforts, sans passer des obstacles, il y a toujours des difficultés à franchir, il faut s'en donner les moyens, le vouloir. Abandonner sans livrer bataille, c'est NON, tu vaux bien plus mon trésor le plus précieux, je serai pitoyable dans le cas contraire.
Pour autant je sais qu'un temps venu, nous ne supporterons ni l'un ni l'autre une relation pointillée, maintenant, à cette heure, l'important est que nous le sachions, pas de trouver une réponse, et ta réponse m'a dit que tu n'avais pas de réponse, c'est l'important. Nous le construirons ensemble.
Tous les verrous volent, car tu es Mienne, j'en ai cette folle certitude, je suis certain que tu es mon unique sur cette planète.  Mes limites seront celles de la passion, de la folie douce, elles sont infinies, mes limites sont celles de ton épanouissement, de ta protection.Je ne pourrai jamais rien faire, qui t'abime, te détruise, ou provoque ces blessures au cœur dont tu parlais, les pires, qui vous marquent à jamais. Alors cela on peut jamais en être certain, évidement, nul n'est à l'abri de commettre une erreur, seuls les sots le pensent, mais je te promet d'y veiller plus qu'à la prunelle de mes yeux, et je compte sur toi pour m'y aider.
Je veux te posséder aussi fort que je tiens à Toi, suis-je ton Lui ?
Les verrous volent violemment en réponse. Sache que je n'aurais aucune limite en dehors de celles que j'ai précisées pour t'épanouir dans ma possession, jusqu’à t'offrir à des hommes qui te ferons jouir à travers Moi, ton regard dans le mien, jusqu'à te remplir de mon urine tel l'animal qui marque son territoire, sa Femelle, jusqu’à te faire saillir par un animal pour te faire Femelle Animale.... tout sera possible. L'essence n'est pas glauque ni vulgaire, sois en certaine.
Tu es Mienne si tu considère que je suis Tien, l'appartenance est mutuelle, je pourrai aussi m'abandonner à celle qui est Mienne, qu'elle puisse aussi avoir parfois cette envie de me posséder serait légitime, une relation doit être équilibrée même si je reste le dom, au sens de celui qui guide.
Tout sera possible, rien n'est un impératif ni nécessaire, juste un contour. L'essence n'est pas glauque ni vulgaire, sois en certaine. 
Voila pour faire synthétique, sans détours, tu ne quittes pas mes pensées mon objet Chérie
Je sais, tout cela ne sont que des mots, pas des actes, j'en suis d'accord, il faut aussi dire les choses même et j'en conviens seuls les faits, les actes, en sont la preuve.
Hâte de te retrouver mon Coeur. Enfin si après cette lecture tu ne t'enfuis pas, rire, n'ai crainte je te retrouverai anyway.

Aura-t-il l'audace que donne l'assurance de pouvoir provoquer l'impudeur extrême de sa Chose, se pourrait-il que ce Lui, le seul Lui, ceLui que je cherche depuis Septembre 2009 soit  prêt à écrire, et à vouloir partager ses plus folles envies, se pourrait-il que la retenue, la pudique, la trop sage soit capable de Le suivre pour enfin vivre ...

"Pour la première fois te voila exhibée, ta tenue en dit long sur la chienne que tu es devenue ma salope. Livrée au regards de tous, j’écarte les lobes de ta croupe pour mieux offrir tes orifices aux regards lubriques des femmes et hommes présents.
Décidé à annihiler toute pudeur en toi, je t'enfonce mon majeur dans la bouche t'obligeant à le sucer avec délice, je sais que cela  humidifiera un peu plus ton ventre, une claque sur les fesses te rappelle de te cambrer et sans ménagement mon doigt prend possession de ton orifice le plus serré, l'assistance ne doit avoir aucun doute sur ton statut de soumise... tu es ma reine et mon objet sexuel, qui peut en douter ? 
Une femme s'approche de moi et me chuchote à l'oreille, j’acquiesce d'un signe de tête.
Mon doigt au plus profond de ton fondement est rejoint par un second, tu dois dégouliner d’être ainsi doigtée devant tous.....
La femme, arrivée derrière toi, passe sa main entre tes cuisses, flatte ta croupe, puis ses doigts délicatement se posent sur ta vulve et titillent ton clito. Elle introduit ses doigts dans ton vagin et esquisse plusieurs va et vient, et annonce à l'assemblée, 
— elle est trempée cette chienne, j'aimerai la prendre !
Retirant mes doigts de ton orifice pour te les faire lécher puis les remettre dans ta bouche, je m'adresse à toi : qu'en penses-tu ma chienne de te faire prendre par Madame ? 
— Moi, ma douce, je sens que je vais adorer regarder te faire délicatement défoncer par Madame pour te préparer ma belle salope. 
— Avoues que tu le veux aussi et Toi, d'une voix assurée, me répond : 
— Oui je le veux
La femme saisi une soumise par les cheveux et lui colle le visage entre tes fesses, en lui intimant : 
— N'oublies pas de lubrifier le petit trou de cette catin que je la dilate ensuite pour bien l'ouvrir ....

La fille pointe sa langue sur tes intimités et cela semble te faire de l'effet vu tes gémissements et l'ondulation de ta croupe. 
Mon regard plongé intensément dans le tien, je te dis : 
— Je t'aime, tu es tout pour moi. 
Nous échangeons un baiser passionné interminable.... 
Ce qui arriva n'appartient qu'à Lui, il décidera si je le partage ici !!! 



Ce texte, j'ai eu envie de le poster ici après l'avoir offert à cet homme que je nomme LUI 



© Ce texte — comme tous ceux du blog Harmony — reste la propriété d'Harmony et est protégé par les article L.111-1 et L.123-1 du code de la propriété intellectuelle, l'auteur d'une oeuvre de l'esprit jouit d'un droit de propriété ou enregistrement), pour une durée correspondant à l'année domaine public. Toutefois, en cas de litige, il est nécessaire de pouvoir apporter une preuve de l'existence de l'oeuvre à une date donnée, soit en ayant effectué préalablement un dépôt auprès d'un organisme habilité, soit en ayant rendu l'oeuvre publique et en étant en moyen de le prouver.  

Enfin du vocabulaire...

Je voulais épater un Maître francophone... J'ai donc cherché à enrichir mon vocabulaire en français...



Jour de mélancolie... jeudi gris trop loin de Lui

Just for him...


Je sais ce n'est pas si grave, dans quelques semaines nous nous retrouverons mais c'est étrange le vide...

dimanche 19 avril 2015

N'attendons plus : musclons notre périnée

Si vous me lisez c'est que vous avez décidé de vivre votre féminité, votre sexualité et d'y trouver plaisir et harmonie. Alors aujourd'hui, je vous invite à lire l'article de Lily Lou sur le projet de Natasha Lamant   : Sciences de l'intime.

Combien sommes-nous à courir, nage, faire de la gym pour prendre soin de notre corps, combien sont capable de s'affamer pour perdre quelques grammes mais combien sommes-nous à nous dorloter, à savoir pourquoi comment fonctionne notre corps...
Et si en prélude au plaisir, nous musclions notre périnée !

lundi 16 mars 2015

Un nouveau rêve...

C 'est que tout va bien, lorsque je ne trouve pas le temps d'écrire ici et que je rêve...
Sans doute que ce nouveau rêve annonce mon désir grandissant d 'être annelée, alors que j'en ai aussi une peur immense...
Mon Maître, mon Dom m'a fait part des notre rencontre de sa volonté de me voir marquée. Il avait dit que mes seins porteraient des piercing ainsi que mon sexe. J'avais été craintive mais Il avait dit que le temps faisait souvent mieux que qui quiconque le chemin. 
Il avait même prétendu 
-Tu le réclameras 
J'avoue en avoir douté un peu mais mes rêves répétitifs finiront pas lui donner raison.
Mon dernier rêve sur la chose fut celui-ci et c'est ainsi que je l'ai décrit à mon maître. 

" Nous étions dans le jardin de la maison;  à la cuisine mijotait un plat, dans la salle à manger la table mise :  nous attendions des invités des amis de la famille rien de sm ou de ds... Vous étiez assis sur un banc,  en jean noir et chemise de lin blanc  des espadrilles noires sur vos pieds nus.
Transparence
©http://nippleslargeandsmall.tumblr.com/post/112275380339

J 'étais nue, lascive à vos pieds. Mon corps collé à vos mollets, mes cheveux cherchant votre main... quelle paix régnait dans votre maison. Je dois avouer que j ai regretté mon réveil car j'aurai volontiers vécu cette épreuve. Mais ce qui fut encore plus fort fut lorsque ma déception de voir mon capuchon de clitoris vierge de bijou.

Lorsque nos invités ont commencé à arriver, sans précipitation, sans agitation, naturellement, vous m avez dit :
— Vas t'habiller
Je me suis levée avec lenteur, j aime tant être à vos pieds. 
J ai traversé le jardin nue lentement. Nos invites ne semblaient pas voir que j étais totalement nue et que sur mon dos flottait la laisse de cuir... 
Je suis réapparue habillée d'une chemise blanche qui dissimulait si peu ma nudité ma laisse et mon collier étaient mes seuls bijoux. 
Non on devinait aussi mes tétons percés. 
Vous avez déposé un baiser sur ma joue ( je l ai trouvé presque trop vanille !!! Dans mon rêve) Vous avez ouvert du champagne à l arrivée de notre dernier invité que vous sembliez attendre avec impatience.
Il a déposé avec beaucoup de mystère un panier d osier fermé dans votre bureau et vous m avez murmuré : 
—  je t interdis de voir ce qu'il contient. 
Imaginez ce fut immédiat mon sexe a coulé et passant votre main froide la coupe de champagne l avait glacée vous avez recueilli mon miel ... 
Que vous êtes venu poser sur ma lèvre. 
J étais transportée mon champagne devenais Kir Royal.  
Je baissais heureuse le regard et devinais votre excitation. 
Vous savoir dur, bandant désirant me saillir m emplit de joie, Et un de vos amis, médecin s est approché de moi ... 
— C est Dom qui va le faire je sais que ce sera mieux pour vous deux . Je suis là pour veiller à une éventualité pour que tu puisses oublier le medical et profiter de l instant. 
 Il vous a regardé et a souri ...  
— ton Dom s est beaucoup entraîné il m a harcelé de question toute la semaine ..., 
Je me sentais coupable de vous avoir presque reproché votre distance votre préoccupation de la semaine, Vous avez conduit nos amis à la cave alors que le medecin me redisait méthodiquement le déroulé du piercing, Puis au bout de 5 10 15mm votre ami a dit ... Ils t attendent et derrière lui je suis descendu à la cave ... Vous vous teniez près d une table nos amis faisaient demi cercle devant celle ci ! Les femmes semblaient plus pales ... Les hommes solennels, vous sembliez degager un halo, Vous m avez pris par la laisse approchée de la table et murmurer ..., Le veux tu autant que moi ?, Oui Maitre et qui sait si pas plus ., Vous m avez attachée sur la table écartelée alors que ma tête reposait sur un coussin dont les effluves étaient votre parfum, Le médecin s était assis près de moi je pouvait le voir comme je vous voyais ... Il était là pour vous parce que vous l aviez voulu ., Les autres je les entendais à peine respirer souffler murmurer mais je ne les voyais plus, Le dernier de nous invité est apparu encore avec son panier, Et vous l a tendu ..., Vous l avez ouvert, Et vous avez posé sur mon ventre, Oh je n osais le croire oui vous mettiez sur mon pubis cette Petite boule de poils. 
En cherchant à voir je ne pouvais pas beaucoup bouger je vis un chiot lévrier qui aussitôt poser sur ma chair avait flairer qu'il trouverait à se délecter, Et avait voulu lécher mon sexe offert vous l en aviez privé l aviez remis dans le panier sous les rires et vous avez pris soin de me nettoyer le sexe ... 
J 'entendais des bruits, vos pas le métal etc, 
Je n ai pas senti le piercing car je me suis réveiller peu après que le médecin m'ait dit,  
— Oublies ta peur
 Je me souviens vous avoir regardé et mettre sentie brûlante...
Ce qui m a réveillée.

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