Ce soir j'ai envie de retourner dans la fôret et de me souvenir de cette sensation folle. Ne me demandez pas si O' existe. Ne m'interrogez pas !
Savourez comme je le fis cet orage...et vous imaginez Harmony savourant ces bourrasques sous la pluie glaciale... n'oubliez pas qu'en d'autre lieux son Maître pourrait lui faire goûter, un de ces orages d'été chaud, étouffants
Souvent sous mon arbre, au soleil, je m'assoupis au vapeurs trop chaude. Je rêve d'un bel orage... d'un orage, pendant lequel on se dit :
— C 'est le moment de sortir, de courir sur la lande ou de partir en chasse. Courir les pieds dans la terre... Pour une chasse, comme celles du comte Zaroff par exemple..... Que j'aime marcher pieds nus et fuir devant le chasseur ! Oui, bien sur, nue, pieds nus appréhender le monde avec son corps… Toucher, sentir, embrasser, le bois, l'herbe, les cailloux puis faire l'amour ainsi.... dans l'herbe mouillée après un orage d'été, prendre la force d'un vieux chêne en l'enlaçant complètement et grimper dans ses bras…
- Mais O' que faites-vous ?
- Au grand chêne je vais vous attacher......
- M'attacher au chêne et...
- Dénuder votre dos...et couper une badine.....
- mais
- La sensualité de l'orage me font perdre la tête et puisque vous semblez si inspirée …
- Mais O' que faites-vous ?
- Au grand chêne je vais vous attacher......
- M'attacher au chêne et...
- Dénuder votre dos...et couper une badine.....
- mais
- La sensualité de l'orage me font perdre la tête et puisque vous semblez si inspirée …
Vous avez denudé mon dos...et fait siffler une badine.
- J'aime vos épaules nues… votre dos blanc jusqu'à la taille, je savoure jusqu'à la naissance de vos fesses... j'aime vous voir ainsi et redécouvrir votre cul... votre croupe animale offerte.
Ah, ce chêne que vous étreignez, comme si, il allait vous prendre, vous l'enlacez comme un amant, ma belle salope, auriez-vous peur ma divine ou déjà sentez-vous le miel du plaisir vous couler entre les jambes ?
J'ai décidé, c'est 20 coups de badine que vous recevrez et ne perdez pas notre temps à demander pourquoi. C'est ainsi, et puisque c'est que je désire, vous les compterez à voix haute....
- Mais je suis votre ...?
- Mais il faut que la fôret, ses enfants et votre O' nous vous entendions...et chaque reproche, chaque soupir de révolte vous vaudra 1 coup de plus…
Vos liens de cuir m'ont pris les poignets, ce chêne ne voulait pas que je puisse lui échapper nul besoin de pinces...son écorce me brûle le corps, en s'enfonçant dans mes chairs. Chaque coup porté m'offre à cet arbre un peu plus.
- Vous n'avez jamais étreint personne comme ce chêne, ce soir, vous n'avez jamais senti cette force vous pénétrer. Vous verrez...vous serez apaisée... après ce bel hommage et vos larmes nourriront sa sève renaissante.....puis je vous prendrai...et nous ferons l'amour..tous les trois.....vous, le chêne...et moi dans le sang, les larmes et la luxure...
Cher O', je prie le ciel… qu'un orage éclate chaque soir...
Je ne regarderai plus jamais les gros chênes de la même façon… et je vous assure que ces 20 coups de badine, je les chérirai.
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