lundi 22 septembre 2014

O rage, Oh des Espoirs...


Ce soir j'ai envie de retourner dans la fôret et de me souvenir de cette sensation folle. Ne me demandez pas si O' existe. Ne m'interrogez pas !
Savourez comme je le fis cet orage...et vous imaginez Harmony savourant  ces bourrasques sous la pluie glaciale... n'oubliez pas qu'en d'autre lieux son Maître pourrait lui faire goûter, un de ces orages d'été chaud, étouffants 
Souvent sous mon arbre, au soleil, je m'assoupis au vapeurs trop chaude. Je rêve d'un bel orage... d'un orage, pendant lequel on se dit : 
— C 'est le moment de sortir, de courir sur la lande ou de partir en chasse. Courir les pieds dans la terre... Pour une chasse, comme celles du comte Zaroff par exemple..... Que j'aime marcher pieds nus et fuir devant le chasseur ! Oui, bien sur, nue, pieds nus appréhender le monde avec son corps… Toucher, sentir, embrasser, le bois, l'herbe, les cailloux puis faire l'amour ainsi.... dans l'herbe mouillée après un orage d'été, prendre la force d'un vieux chêne en l'enlaçant complètement et grimper dans ses bras…

- Mais O' que faites-vous ?
- Au grand chêne je vais vous attacher......
-  M'attacher au chêne et...
-  Dénuder votre dos...et couper une badine.....
- mais
- La sensualité de l'orage me font perdre la tête et puisque vous semblez si inspirée …

Vous avez denudé mon dos...et fait siffler une badine.

-  J'aime vos épaules nues… votre dos blanc jusqu'à la taille, je savoure jusqu'à la naissance de vos fesses... j'aime vous voir ainsi et redécouvrir votre cul... votre croupe animale offerte.
Ah, ce chêne que vous étreignez, comme si, il allait vous prendre, vous l'enlacez comme un amant, ma belle salope, auriez-vous peur ma divine ou déjà sentez-vous le miel du plaisir vous couler entre les jambes ?
 J'ai décidé, c'est 20 coups de badine que vous recevrez et ne perdez pas notre temps à demander pourquoi. C'est ainsi, et puisque c'est que je désire, vous les compterez à voix haute....
- Mais je suis votre  ...?
- Mais il faut que la fôret, ses enfants et votre O' nous vous entendions...et chaque reproche, chaque soupir de révolte vous vaudra 1 coup de plus…

Vos liens de cuir m'ont pris les poignets, ce chêne ne voulait pas que je puisse lui échapper nul besoin de pinces...son écorce me brûle le corps, en s'enfonçant dans mes chairs. Chaque coup porté m'offre à cet arbre un peu plus.

- Vous n'avez jamais étreint personne comme ce chêne, ce soir, vous n'avez jamais senti cette force vous pénétrer. Vous verrez...vous serez apaisée... après ce bel hommage et vos larmes nourriront sa sève renaissante.....puis je vous prendrai...et nous ferons l'amour..tous les trois.....vous, le chêne...et moi dans le sang, les larmes et la luxure...

Cher O', je prie le ciel… qu'un orage éclate chaque soir...
Je ne regarderai plus jamais les gros chênes de la même façon… et je vous assure que ces 20 coups de badine, je les chérirai. 




© Les textes appartiennent à Harmony et sont protégés par le code de la propriété intellectuelle. Article L-122-4 : Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayant droit ou ayant cause est illicite. Il en est de même pour la traduction, l'adaptation ou la transformation, l'arrangement ou la reproduction par un art ou un procédé quelconque.

dimanche 14 septembre 2014

Musique et Poésie... La nuit des Demoiselles

Juste pour le plaisir de lire un texte érotique, coquin, et avec une poésie imaginative délicieuse.
Loin de la provocation, à mille lieux de la vulgarité...


 http://www.wat.tv/video/colette-renard-nuits-demoiselle-348dz_2exzl_.html


La nuit des demoiselles 


Que c´est bon d´être demoiselle
Car le soir dans mon petit lit
Quand l´étoile Vénus étincelle
Quand doucement tombe la nuit

Je me fais sucer la friandise
Je me fais caresser le gardon
Je me fais empeser la chemise
Je me fais picorer le bonbon

Je me fais frotter la péninsule
Je me fais béliner le joyau
Je me fais remplir le vestibule
Je me fais ramoner l´abricot

Je me fais farcir la mottelette
Je me fais couvrir le rigondonne
Je me fais gonfler la mouflette
Je me fais donner le picotin

Je me fais laminer l´écrevisse
Je me fais foyer le cœur fendu
Je me fais tailler la pelisse
Je me fais planter le mont velu

Je me fais briquer le casse-noisettes
Je me fais mamourer le bibelot
Je me fais sabrer la sucette
Je me fais reluire le berlingot

Je me fais gauler la mignardise
Je me fais rafraîchir le tison
Je me fais grossir la cerise
Je me fais nourrir le hérisson

Je me fais chevaucher la chosette
je me fais chatouiller le bijou
Je me fais bricoler la cliquette
Je me fais gâter le matou

Et vous me demanderez peut-être
Ce que je fais le jour durant
Oh! cela tient en peu de lettres
Le jour, je baise, tout simplement

dimanche 7 septembre 2014

Naturellement… chaque jour plus fou.

Il est parfois étrange de constater combien, comment un Dominant  s'impose naturellement et devient simplement le votre. Il vous dit des mots que vous avez écrits, imaginés, revé d'entendre. Il vole vos sensations, Il anticipe... enfin il Domine..
Comment le croire, comment dire que cela est possible, que je le vis, que LUI existe.
Soudain ce Lui que que je cherchais que j'avais cru reconnaitre en A, en ML, en DO, en O, en Jean, en Laurent ... en tous ceux qui tentèrent de me séduire par des mots qui ne me donnaient pas envie des maux... soudain cet homme est là et pendant des heures, des jours, des nuits, sans précipitation, il s'affirme comme ce LUI, c'est homme qui me fait rire, qui me fait hurler, qui me fait ronronner avec qui tout est possible...
Il dit mes mots avant que je les pense,  il demande ce que je n'osais pas avouer et pourtant désirais vivre. Un homme dont les "hummms" sont des provocations délicieuses et dont le martinet ... chut.
Un homme qui avoue qu'il va construire un monde pour que je ne sois plus que sa chatte, sa poupée, son objet sexuel et sans que cela ne provoque rien d'autre que ma pâmoison.
Il est le musicien qui tire de son instrument un souffle brutal et voluptueux.
Aujourd'hui, je bénis ma route, les ruptures, les pleurs, les non merci Monsieur nos visions sont différentes...
Aujourd'hui, je suis Harmony, c'est amusant en y pensant personne ne m'a jamais appelée Harmony avant LUI. 

Etre sa Lou


J'ai parfois des envies si ambitieuses, où je ne désire que si peu...
Etre sa Lou et bien plus...
Pour le bonheur des mots car : Ennoblissons, mon cœur, l'imagination ! La pauvre humanité bien souvent n'en a guères. Le vice en tout cela n'est qu'une illusion Qui ne trompe jamais que les âmes vulgaires.

France-Inter : Apollinaire et Lou

Nîmes, le 3 février 1915 — PARCE QUE TU M’AS PARLÉ DE VICE...
Guillaume Apollinaire à Lou

Tu m'as parlé de vice en ta lettre d'hier.
Le vice n'entre pas dans les amours sublimes.
Il n'est pas plus qu'un grain de sable dans la mer,
Un seul grain descendant dans les glauques abîmes.

Nous pouvons faire agir l'imagination,
Faire danser nos sens sur les débris du monde,
Nous énerver jusqu'à l'exaspération
 Ou vautrer nos deux corps dans une fange immonde,

Et liés l'un à l'autre en une étreinte unique,
Nous pouvons défier la mort et son destin
Quand nos dents claqueront en claquement panique ;
 Nous pouvons appeler soir ce qu'on dit matin.

Tu peux déifier ma volonté sauvage,
Je peux me prosterner comme vers un autel
 Devant ta croupe qu'ensanglantera ma rage,
Nos amours resteront pures comme un beau ciel.

Qu'importe qu'essoufflés, muets, bouches ouvertes
Ainsi que deux canons tombés de leur affût,
 Brisés de trop s'aimer, nos corps restent inertes !
Notre amour restera bien toujours ce qu'il fut...

Ennoblissons, mon cœur, l'imagination !
 La pauvre humanité bien souvent n'en a guères.
 Le vice en tout cela n'est qu'une illusion
Qui ne trompe jamais que les âmes vulgaires.



© Gallimard : Mon Cher petit Lou - Les lettres d'Apollinaire à Lou

mardi 2 septembre 2014

Reflexions sur la punition


 Une bonne soumise n’est pas celle qui reçoit 100 coups de cravache, [ et souffre pour les supporter] mais celle qui n’en reçoit aucun car elle sait obéir à son Maître. [ lu sur le site bdsm-la part de l'ombre]
  Je trouve cela merveilleux, en effet, ma quête d'abandon, n'est pas d'être punie mais bien d'être entièrement possédée, abandonnée, dominée, charmée, envoûtée. Je ne souhaite pas être punie, je souhaite être guidée, emportée, élevée vers le désir, le plaisir de mon Dom. Je ne veux pas qu'il soit contrarié, je ne veux pas qu'il puisse être mécontent. Je rêve d'être la source  de son plaisir , de son bonheur.
Je sais qu'il est plus fort que moi, qu'il lui serait facile de me frapper mais quel plaisir pourrions-nous tirer de cette violence, de cette brutalité ? Comment pourrais-je me pardonner de lui faire perdre son sourire, son regard tendre et son élégance ?
 Comment pourrais-je avoir quelques respect ou admiration pour un simple barbare.. la poitrine estampée, marquée au fer rouge des initiales du maître ces infamies d'un autre siècle... ne sont pas ma quête. Si, il est des êtres pour qui en toutes connaissances de cause et de leur plein gré recherchent ces relations, je ne juge pas mais cela n'est pas pour moi. La soumission n'est pas un viol consenti mais une offrande harmonieuse, l'esprit, l'âme et le corps doivent s'en nourrir.
Une punition ne doit être qu'un ultime moyen de dressage, après que toute autre méthode est été tentée. Pourquoi en arriver à cette phase ultime ?        
 Le dialogue aura fait défaut, n'aura pas été assez puissant pour faire comprendre le désir, la volonté, l'envie, le besoin... L'expression n'aura pas donner assez de motivation, d'excitation. La soumise n'obéit pas mais pour qu'elle raison ?
Si elle n'a pas compris ? La punir rendra-t-elle l'ordre, le vœu plus clair ?
Si cela la bouleverse quel plaisir à la violenter ? Il me semble que la punition si elle est inévitable est un signe d'échec pour les deux Dom et soumise, une rupture de l'harmonie de la complicité.
Si l'on souhaite, si l'on aime un peu de fermeté, un pincement énergique... pourquoi ne pas le demander à son Dom, pourquoi ne pas lui donner l'occasion  de vous offrir du plaisir... pourquoi faudrait-il aller chercher une punition pour le plaisir ?
  Je ne veux pas obtenir du plaisir dans la punition. Mais bien sûr, cela ne vaut que pour punition arbitraire ou unilatéralement administrée.
Une punition peut être aussi une étape supplémentaire dans la complicité.

Harmony précise : Ce texte fait écho ou dit le chemin parcouru depuis le premier jour, ma vision sur la punition se modifie...