mardi 2 septembre 2014

Reflexions sur la punition


 Une bonne soumise n’est pas celle qui reçoit 100 coups de cravache, [ et souffre pour les supporter] mais celle qui n’en reçoit aucun car elle sait obéir à son Maître. [ lu sur le site bdsm-la part de l'ombre]
  Je trouve cela merveilleux, en effet, ma quête d'abandon, n'est pas d'être punie mais bien d'être entièrement possédée, abandonnée, dominée, charmée, envoûtée. Je ne souhaite pas être punie, je souhaite être guidée, emportée, élevée vers le désir, le plaisir de mon Dom. Je ne veux pas qu'il soit contrarié, je ne veux pas qu'il puisse être mécontent. Je rêve d'être la source  de son plaisir , de son bonheur.
Je sais qu'il est plus fort que moi, qu'il lui serait facile de me frapper mais quel plaisir pourrions-nous tirer de cette violence, de cette brutalité ? Comment pourrais-je me pardonner de lui faire perdre son sourire, son regard tendre et son élégance ?
 Comment pourrais-je avoir quelques respect ou admiration pour un simple barbare.. la poitrine estampée, marquée au fer rouge des initiales du maître ces infamies d'un autre siècle... ne sont pas ma quête. Si, il est des êtres pour qui en toutes connaissances de cause et de leur plein gré recherchent ces relations, je ne juge pas mais cela n'est pas pour moi. La soumission n'est pas un viol consenti mais une offrande harmonieuse, l'esprit, l'âme et le corps doivent s'en nourrir.
Une punition ne doit être qu'un ultime moyen de dressage, après que toute autre méthode est été tentée. Pourquoi en arriver à cette phase ultime ?        
 Le dialogue aura fait défaut, n'aura pas été assez puissant pour faire comprendre le désir, la volonté, l'envie, le besoin... L'expression n'aura pas donner assez de motivation, d'excitation. La soumise n'obéit pas mais pour qu'elle raison ?
Si elle n'a pas compris ? La punir rendra-t-elle l'ordre, le vœu plus clair ?
Si cela la bouleverse quel plaisir à la violenter ? Il me semble que la punition si elle est inévitable est un signe d'échec pour les deux Dom et soumise, une rupture de l'harmonie de la complicité.
Si l'on souhaite, si l'on aime un peu de fermeté, un pincement énergique... pourquoi ne pas le demander à son Dom, pourquoi ne pas lui donner l'occasion  de vous offrir du plaisir... pourquoi faudrait-il aller chercher une punition pour le plaisir ?
  Je ne veux pas obtenir du plaisir dans la punition. Mais bien sûr, cela ne vaut que pour punition arbitraire ou unilatéralement administrée.
Une punition peut être aussi une étape supplémentaire dans la complicité.

Harmony précise : Ce texte fait écho ou dit le chemin parcouru depuis le premier jour, ma vision sur la punition se modifie...

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