jeudi 11 décembre 2014

J'aurai pu vous aider ...

Maître exige que je sois en jupe et sans culotte, le plus souvent possible. Il accepte le port du pantalon lorsque je peux justifier ce choix vestimentaire.
Ce matin, je lui ai expliqué que professionnellement, le choix du pantalon était plus judicieux... il en a convenu et donc a accepté que je sois en pantalon...
Enfin, il y a des conditions.
Il était conciliant car j'avais aussi cousu une culotte particulière ce matin :  je ne peux pas toujours ne pas porter de sous-vêtement alors ne pouvant rapidement me rendre dans une lingerie pour me procurer une culotte ou un string ouvert, j'ai pris l'initiative d'en faire un à partir d'une culotte en coton noir dont l'ouverture fut décorée de dentelle noire.
J'ai donc enfilé mon pantalon sur cette culotte percée... Mais là j'ai découvert que lorsque je marchais la couture de mon pantalon me chatouillant le clitoris... 
J'en alertais Maître qui avait anticipé et qui en profita pour me lancer mon premier défi. 
Puisque je devais porté le pantalon, il exigeait que je jouisse dans le métro. Comme je voulais mais en public.  
Sur la ligne, je devais faire un assez long trajet, je devais réussir ce premier défi. J'avoue que j'étais partagée entre la honte et l'excitation... 
En allant à mon rendez-vous, je me rendais compte qu'il ne me serait pas facile de jouir dans le métro... 
Les coutures frottaient et m'excitaient seulement lorsque je marchais.
Par chance, la ligne 1 a des wagons sans porte, le métro est ouvert de la tête à la queue... je me frottais donc le sexe sur ma couture en marchant sans m'arrêter dans le métro... up & down... up & down comme disent les anglophones. 
Je sentais venir le plaisir, je laissais parfois un léger soupir mais assourdi par le bruit du métro. Nous n'étions pas à l'heure de pointe et les voyageurs se succédaient mais pas la foule. 
Je savais maintenant comment j'allais faire... marcher le plus longtemps possible pour chauffer le clitoris... et lorsque je me sentirais au bord du plaisir , je m'assoierai et laisserai venir l'orgasme... en me croissant les jambes très serrées sur mon sexe.

J'étais émoustillée et je voulais pouvoir avouer à mon Maître ma réussite, je ne cache rien, je ne mens pas à Mon Maître : mes réussites, mes échecs, mes doutes, mes folles idées, mes stupides idées... 

Donc au retour, je n'avais qu'à appliquer le scenario : marcher, pour enflammer mon sexe.attiser le désir, exalter mon esprit... ma couture "amoureuse" me branlait le clitoris de folle façon... jamais masturbation ne m'a paru plus excitante car entourée des autres voyageurs, même si ils ne devinaient rien - ajoutait de l'intensité à mon dose plaisir. 
Je sentais mes jambes chanceler, mon estomac étaient envahi de spasme... C'est à ce moment là que je me mis à chercher fébrilement une place... pour m'assoir et me laisser aller lascivement à ma jouissance. Rien isolée, mais de toute façon, mon Maître avait précisé en public... 
Les places à 4 n'étaient pas libres, les places à trois non plus... j'optais donc pour une place face à une autre. Le voyageur était un homme de 50 ans environ, à l'élégance sportwear, aux yeux clairs. 
Je m'assois face à lui, sors de mon sac un livre... les nouveaux intellos précaires, croise les jambes et commence ainsi à me masser le clitoris pour parvenir à avoir un orgasme.
Je me casse le visage derrière mon livre, un peu trop petit - je devrais penser à avoir un journal pour les prochaines fois.
Je me mords les lèvres pour ne pas gémir... ma respiration accélère.
- je vais venir, je vais jouir, j'ai toutes mes  pensées pour mon Maître, je vais réussir Maître, pour vous, je vais jouir dans le métro... Maître, je viens, je viens oui! 

J'ai une secousse dans ma jambe, laisse échapper un faible gémissement... pose mon livre sur mes genoux, ferme les yeux. 
Lorsque je les ouvre, l'homme me regarde fixement. 
- Vous allez bien ? 
- Oui, merci
  Je me sens rougir, je suis remplie de honte... je me sens licencieuse, perverse, dévergondée, libertine.
en souriant, il me lance : - Trop bien, peut-être ?
Je me lève... je ne sais plus où me mettre. Je panique, si il me connaît, ou me reconnaît, j'arrive à ma station habituelle....
Lorsque le métro s'arrête, je descend, lui aussi, il me suit je crois...
Je le sens à ma hauteur, mes joues, mon sexe me brûlent , je suis endiablée. 
  Il me sourit : - J'aurais pu vous aider !

Je suis confuse, troublée, déconfite, consternée, scandaleuse... 
Je presse le pas, sans lui répondre, je sors de la station de métro pour entrer et me noyer au Monoprix. 
Sûre qu'il n'est pas derrière moi, je rejoins mon bureau. 

  J'ai réussi mon premier défi. J'ai eu honte comme jamais, j'ai peur... mais quel bonheur de soumise de pouvoir raconter ma réussite à Maître. A (je m' autorise à l'écrire sur le blog) 

Texte : copyright Harmony. Vous ne pouvez les reproduire sans notre autorisation. Ce texte a été écrit le 16 septembre 2009. 

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